Pose de cheminée

Ramonage de cheminée

Réparation de cheminée

 Les types de cheminées

 

  • La cheminée à foyer ouvert : elle repose sur le même principe que les plus anciennes cheminées. Elle est composée d'un avaloir et d'une partie pyramidale qui permet d'évacuer la fumée. Le feu est directement visible, il n'y a pas de vitre. C'est une cheminée très esthétique qui met en avant le bois et la beauté des flammes. Attention toutefois si vous avez des enfants, la cheminée à foyer ouvert peut s'avérer dangereuse. Des braises peuvent s'en échapper et elle dégage davantage de particules fines.

 

Cheminée de type foyer ouvert

 

Cheminée ancienne à foyer ouvert

 

  • La cheminée à foyer fermé : les flammes sont là aussi visibles, mais le foyer est fermé par une vitre ou une porte. Ce sont des bouches d'aération à la base du caisson qui font entrer l'air neuf dans la cheminée. Le foyer fermé est un chantier important qui doit être conçu lors de la construction de l'habitation. Elle nécessite un nettoyage régulier en cas de chauffage au bois, car la vitre se teinte de suie et il faut quotidiennement récupérer les cendres dans le réservoir.

 

  • La cheminée à insert :  elle ressemble fortement à une cheminée à foyer fermé puisqu'elle dispose aussi d'une vitre. Elle propose un vrai feu ou une flamme décorative en fonction du combustible choisi. Contrairement à une cheminée à foyer fermé, il s'agit d'un appareil de chauffage avec un dessus plat qui nécessite un conduit de cheminée existant, dont l'état est vérifié par un spécialiste avant l'installation. La cheminée à insert est donc à retenir dans le cas d'une rénovation.

 

 

Les critères de choix d'une cheminée

 

La superficie à chauffer

 

Réfléchissez en amont à la superficie que vous souhaitez chauffer grâce à votre cheminée. La cheminée à foyer ouvert ne pourra pas chauffer toutes les pièces de la maison : vous aurez besoin de chauffage complémentaire. En outre, la taille du foyer ou de l'insert et les matériaux de construction de la cheminée ont leur importance. Par exemple, l'acier chauffe plus vite que la fonte.

 

En résumé, si vous comptez utiliser l'insert de cheminée comme chauffage principal en hiver, vous devrez choisir un modèle disposant d'une puissance et d'un rendement élevé.

 

Les combustibles

 

  • Le bois : c'est le matériau à privilégier pour les admirateurs de la cheminée traditionnelle. Les bûches ont l'avantage d'être peu coûteuses et produisent de belles flammes, que ce soit en foyer ouvert, en foyer fermé ou en insert. En revanche, il faut réalimenter le feu très souvent, toutes les 2 à 3 heures. Si vous ne souhaitez pas effectuer une manutention très fréquente, ne choisissez pas le bois. Certaines essences de bois sont à bannir, tels que les résineux, car leurs fumées encrassent les conduits. Les arbres feuillus tels que l'orme, le noyer ou le chêne brûlent lentement et vous permettront de moins consommer. Pensez également à l'espace de stockage pour accueillir vos bûches : il faut qu'il soit bien au sec !

 

  • Les granulés de bois ou pellets : ils produisent moins de flammes et nécessitent peu de manutention. Les plus gros modèles d'insert peuvent stocker jusqu'à 15 kg de pellets dans leur réservoir, ce qui représente jusqu'à 3 jours de fonctionnement sans avoir à réalimenter la cheminée. Vous pouvez les acheter en vrac ou en sac pour un transport plus facile. Des certifications existent pour choisir des pellets de qualité : vous pouvez faire confiance aux normes DIN Plus, NF granulés biocombustibles ou ENplus.

 

  • Le gaz :  il permet de chauffer une pièce très efficacement, toutefois vous perdez le charme des flammes authentiques au profit de flammes décoratives qui ne crépitent pas et ne dégagent pas l'odeur caractéristique d'un feu de bois. Généralement le gaz suffit comme chauffage principal, via un raccordement au réseau de gaz de ville, ou via des bouteilles de gaz liquide. L'avantage principal de l'insert gaz est sa facilité d'entretien : pas de suie, pas de poussière, donc pas nettoyage ni de ramonage à faire comme avec une cheminée à bois. Notez toutefois que le prix du gaz est fluctuant.

 

Le rendement

 

Le foyer ouvert offre un rendement très faible, de l'ordre de 10 à 15 %.  Cela signifie que 15 % seulement de la chaleur générée est restituée à votre logement. La cheminée à foyer ouvert consomme plus de bois que l'insert ou le foyer fermé.

 

En choisissant un insert à bois ou un foyer fermé vous bénéficiez d'un mode de chauffage performant.  Le rendement moyen dépasse les 70%, sachant que la puissance de chauffe d'un insert varie de 8 à 18 kW environ. 


Avec un insert à granulés ou pellets, vous faites le choix d’un mode de chauffage pratique qui offre un rendement de plus de 90%. Grâce à un système de régulation électronique, un confort de chauffage idéal vous est garanti.

 

Enfin, un insert à gaz fonctionne comme un poêle et peut arriver jusqu'à un rendement de 85 %, pour une puissance comprise entre 3 et 11 kW.

Quand l'automne ou l'hiver se profile, il n'y a rien de plus authentique qu'un bon feu de cheminée pour réchauffer son habitat. Mais démarrer votre cheminée n'est pas sans risque.

Pour profiter d'un bon feu de cheminée en toute sécurité, le ramonage du conduit de fumée est indispensable.

 

Pourquoi ramoner votre cheminée ?

 

La sécurité : 

Le ramonage est avant tout une question de sécurité. Un conduit de cheminée s'encrasse, de la suie et du goudron s'y accumulent. Et ce sont ces dépôts qui risquent de s'enflammer et de mettre en danger votre habitation en provoquant un incendie. Sans aller dans l'extrême, un conduit de cheminée encrassé peut amener à l'émanation de gaz toxiques, dangereux pour la santé de votre foyer. Chaque année, c'est plusieurs dizaines d'incendies qui se déclarent, des intoxications au monoxyde de carbone avec une seule et même cause : un conduit de cheminée mal ramoné. Une cheminée mal ramonée peut avoir de terribles conséquences et c'est pour cela qu'il vaut mieux se prémunir de tout dommage éventuel en faisant appel à un professionnel.

 

Economie d'énergie :

Le ramonage de votre cheminée vous permet également de faire des économies non négligeables. En effet, un conduit de cheminée proprement ramoné limite la consommation d'énergie. Vous réduisez donc votre facture de chauffage.


Dans le commerce, vous trouverez des produits chimiques destinés au ramonage. Sachez que ces produits ne suffisent pas et que rien ne remplace un ramonage réalisé par un professionnel. En cas de problème d'assurance, de sinistre, seul un ramonage effectué par un spécialiste est reconnu. 

 

 

Le ramonage est-il obligatoire ?

 

Le ramonage n'est pas strictement obligatoire. En effet, si l'Etat n'oblige pas les particuliers à ramoner leur cheminée, il se peut que cette prestation sont rendue obligatoire par arrêté préfectoral ou municipal. Généralement, on compte deux ramonages obligatoires : un en début de saison, l'autre pendant cette dernière. Notez que pour le chauffage au gaz, un seul ramonage est obligatoire.

 

Extrait de l'article 31-6 du Règlement Sanitaire Départemental Type (RSDT) :
« Les conduits de fumée intérieurs ou extérieurs, fixes ou amovibles, utilisés pour l'évacuation des gaz de la combustion doivent être maintenus constamment en bon état d'entretien et de fonctionnement et ramonés périodiquement en vue d'assurer le bon fonctionnement des appareils et d'éviter les risques d'incendie et d'émanation de gaz nocifs dans l'immeuble, ainsi que le rejet des particules dans l'atmosphère extérieure. »

 

Qu'est ce qu'un bon ramonage ?

 

Un bon ramonage consiste donc à nettoyer manuellement avec un hérisson le conduit de fumée de votre cheminée, sur toute sa longueur. Les suies et dépôts accumulés sur la paroi seront ainsi décollés puis éliminés.

 

Les intempéries et les chutes de branches peuvent abîmer votre cheminée, quel que soit son matériau de construction. Les fissures dans la pierre, les briques ou le béton peuvent provoquer des fuites qui ont pour conséquence un mauvais tirage et des problèmes d'étanchéité. Une souche de cheminée endommagée, c'est-à-dire la partie de la cheminée qui dépasse du toit, peut s'affaiblir et risquer de chuter. Autant dire que si cela arrive, vous aurez d'énormes dégâts sur votre toiture. Alors, si vous pensez que votre cheminée a besoin de réparations, ne l'utilisez surtout pas !

 

Les interventions de réparation de cheminée

 

Etant donnée la complexité de l'opération, il est essentiel de faire effectuer les réparations par un spécialiste. En fonction des dommages constatés, celui-ci vous proposera une intervention adaptée.

 

  • Pour une fuite à la base de la souche : une plaque de zinc est posée sous la couverture pour épouser le pourtour de la souche et remonter le long du conduit de cheminée. C'est une solution facile à mettre en œuvre, surtout si la couverture est plate.
  • Pour une fuite ou des infiltrations au niveau du chevêtre : le chevêtre est le cadre de bois situé entre les chevrons, par lequel passe la souche pour ressortir sur le toit. Le spécialiste contrôlera l'état du plâtre servant à remplir l'espace entre le chevêtre et la maçonnerie de la cheminée. Cela implique éventuellement de refaire l'étanchéité entre la maçonnerie et la toiture, par exemple en remplaçant les bandes d'étanchéité au pied de la souche.
  • Pour la maçonnerie endommagée : l'opération est alors plus compliquée. Si la souche est en béton, un simple produit d'étanchéité appliqué sur les fissures peut suffire. Sur des souches en briques ou en terre cuite, il est probable que la souche doivent être reconstruite en totalité. Ceci dit, un expert peut décider de remplacer les briques ou les pierres abîmées, refaire les mortiers et les joints uniquement.

 

Les tarifs d'une réparation de cheminée

 

En fonction du problème rencontré (souche fissurée, conduit de cheminée obstrué, cheminée ancienne à remettre à neuf), les tarifs vont bien évidemment varier. Vous devrez dépenser entre 1500 et 2000 euros si vous devez remplacer intégralement le conduit.  Une réparation de souche de cheminée, quant à elle, peut coûter entre 400 et 2000 euros, sachant qu'un remplacement complet est heureusement rare. Généralement, c'est un couvreur ou un maçon qui va appliquer la plaque de zinc ou l'enduit d'étanchéité.

 

 

Sachez que si vous devez rénover une cheminée ancienne, il est possible que vous ayez à la remplacer dans son intégralité, ce qui engendre de nombreux frais :

  • L'enlèvement de l'ancienne cheminée,
  • L'achat d'un nouveau foyer ou insert
  • La pose du nouveau dispositif

Comptez alors entre 2000 et 8000 euros, l'ampleur des travaux et le nouveau modèle de cheminée que vous aurez choisi.

 

 

Pour être certain des dépenses à effectuer, consultez l'un de nos couvreurs et demandez-lui un devis. Vous saurez à quoi vous attendre en toute transparence !