Le démoussage est une étape indispensable de l’entretien de toiture. C’est une opération délicate et risquée, surtout si votre toit est en pente forte et si la hauteur de votre habitation est élevée. Mieux vaut faire appel à un couvreur pour réaliser le démoussage toiture.
En dehors de l’aspect négligé de leur présence, les lichens, les algues et les mousses provoquent des dégradations sur les tuiles et autres matériaux de couverture. En effet, ils rendent les tuiles poreuses. Gorgées d’eau, elles peuvent se fissurer sous l’effet du gel, provoquant des défauts d’étanchéité.
Les produits anti-mousse, à la fois préventifs et curatifs, s’appliquent sur les tuiles, l’ardoise, le ciment, mais aussi le shingle et le lauze. Vous retrouverez un toit comme neuf, surtout si vous faites suivre le démoussage d’un traitement hydrofuge.
En effectuant un démoussage toiture régulièrement, vous réduisez les risques d’étanchéité défectueuse : vous économisez ainsi du temps et de l’argent, en évitant des opérations de réparation fastidieuses.
Si vous vivez dans une zone arborée, vous pouvez réaliser cette opération début décembre : les feuilles mortes étant déjà toutes tombées à cette période, le nettoyage de la toiture sera vraiment durable.
Dans un premier temps, le couvreur va vider les gouttières de tous les débris végétaux qui s’y sont accumulés avec le temps. A l’aide d’une brosse très dure et d’un produit adapté à la toiture, il nettoie les taches et les mousses collées comme les lichens.
Toiture envahie par les mousses collées : le démoussage s'avère nécessaire !
Une fois la toiture propre, il rince le produit avec un nettoyeur basse pression, pour ne pas risquer d’endommager les tuiles poreuses. Il pulvérise ensuite en couches régulières des fongicides, algicides et de l’anti-mousse sur la toiture, en commençant par le faîtage et en descendant vers la gouttière, en veillant à ne pas oublier une partie du toit.
Cette opération doit absolument se faire par temps sec pour que le produit adhère correctement. Au bout de quelques jours de séchage, les débris restants peuvent être éliminés au nettoyeur haute pression. Attention à ne pas utiliser un jet trop puissant, qui risquerait de décoller les tuiles mal fixées. Si la toiture vous paraît encore en mauvais état, votre couvreur vous conseillera peut-être de renouveler le démoussage.
Renseignez-vous sur les anti-mousses utilisés par votre couvreur : il existe aujourd’hui des produits biodégradables qui respectent l’environnement.
Suite au démoussage, vous pouvez appliquer une couche de minéralisant pour éviter un retour trop rapide des mousses.
Les prix de l’opération varient selon la surface de toit à traiter, mais aussi en fonction du type de tuiles. La hauteur du toit et le nombre de pentes peuvent aussi influer sur les prix, dans la mesure où l’accès est plus difficile et plus dangereux pour les professionnels. Si vous contactez un couvreur pour le démoussage de votre toit, il vous fournira une estimation de prix au mètre carré des travaux.
En moyenne, pour un nettoyage simple, c’est-à-dire un traitement préventif et curatif, il vous faudra compter entre 8 et 15 euros du mètre carré.
Consultez les fiches entreprises des couvreurs près de chez vous pour leur demander un devis.
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L'étanchéité de toit a pour objectif de protéger le bâtiment des intempéries : infiltrations d'eau de pluie, soulèvement des tuiles par le vent, etc. Elle est donc primordiale pour garder l'intérieur au sec. Elle doit résister aux actions extérieures comme le soleil ou la pollution, qui peuvent provoquer la dilatation des matériaux, et aux mousses végétales qui exercent des contraintes sur les tuiles.
On distingue deux types de toits : les toits plats et les toits pentus (pente supérieure à 20%). Pour les toits pentus, il existe différentes techniques d’étanchéité toiture en fonction du matériau de couverture utilisé : tuiles terre cuite, ardoises ou zinc.
Toit plat
Les toits plats doivent être imperméables à l’eau, résistants aux fissures de leur support et avoir de l’élasticité à froid et de la tenue à chaud.
Les toitures plates ont des spécificités qui doivent être vérifiées pour maintenir une bonne étanchéité : les cheminées ou les conduits de ventilation qui doivent être correctement raccordés au revêtement étanche, les bords de toit qui doivent permettre d’écarter les eaux de ruissellement, et bien sûr les évacuations d’eaux pluviales.
Idéalement, il faut entretenir annuellement son toit plat ou son toit terrasse : c’est l’occasion de le débarrasser des débris, des végétaux et des mousses, mais aussi de vérifier l’état des joints et la qualité du mastic des membranes d’étanchéité. Lors des hivers rudes, il est conseillé de prêter une attention toute particulière à l’état de la toiture.
L’étanchéité d’un toit terrasse peut être en asphalte, en produit bitumé ou en plusieurs feuilles de bitume armé, que l’on appelle alors étanchéité multicouches.
Étanchéité bitumineuse : membrane autoadhésive ou fixée mécaniquement sous l’action du feu ou de l’air chaud. Elle permet de refléter les rayons du soleil pour éviter l’accumulation de chaleur.
Étanchéité liquide : résine permettant de réaliser une couche homogène, sans joints de soudure. Elle peut être utilisée seule ou en renfort sur les zones difficiles comme les cheminées.
Étanchéité spécifique au photovoltaïque : produit contenant des agents anti-racines qui facilite le drainage
Étanchéité spécifique aux toitures végétalisées : membrane intégrant des modules photovoltaïques, directement posée sur le toit
L’étanchéité du toit plat doit être protégée, que le toit terrasse soit accessible ou non. Soit l’étanchéité est auto-protégée, dans ce cas la face extérieure en granulat ou en métal fait office de protection, soit on y ajoute une protection telle que des gravillons, un carrelage, un revêtement bois ou encore une dalle béton.
Toit pentu
En fonction du degré de la pente du toit, seuls certains produits peuvent être utilisés. Il faut recouvrir les rangées successives de tuiles, ardoises et bardeaux dans le sens de la pente. Cela permet d’éviter la pénétration d’eau par capillarité ou sous l’effet du vent. La fixation des tuiles est capitale pour s’opposer à leur soulèvement par le vent.
La réglementation préconise la mise en place d’un écran sous toiture, qui permet de protéger la structure contre les infiltrations de neige, de poussière et l’intrusion de petits animaux.
Certains points nécessitent particulièrement votre attention pour une étanchéité parfaite. Votre artisan couvreur vous proposera des éléments de zinguerie, comme des chéneaux et solins qui récupèrent les eaux de pluie. Les fenêtres de toit et conduits de cheminées, mais aussi les angles sortants du toit comme les faîtages doivent s’entourer d’accessoires pour créer une continuité d’étanchéité.
Pour éviter la condensation, source des infiltrations, et les moisissures sur les charpentes en bois, il faut penser en amont à la ventilation de la couverture, en aménagement une lame d’air en dessous de son support.
Comme pour les toits plats, il est nécessaire d’enlever de temps à autre les mousses et débris, principalement pour dégager les évacuations d’eaux pluviales. L’hiver, attention aux chutes de neige : la stagnation d’une couche trop importante pourrait endommager la couverture.
Vous avez remarqué une fuite, votre toiture présente des problèmes d’étanchéité ? Faites appel à un couvreur près de chez vous pour une intervention rapide et efficace.
Pour éviter de remplacer complètement votre toiture lorsque la couverture est abîmée ou décolorée, faites appel à un couvreur qui vous proposera un traitement hydrofuge coloré. Après un nettoyage et un démoussage toiture, l’application d’un hydrofuge coloré donnera à votre toit un aspect neuf. La coloration en profondeur garantit la bonne tenue de la teinte dans le temps.
L’hydrofuge peut aussi être utilisé en prévention. Ces enduits à base d’eau et de résine siliconée repoussent l’eau : elle glisse sur la toiture sans laisser de traces d’humidité, et emporte avec elle les moisissures et poussières. En fait, la toiture devient auto-nettoyante !
Le traitement hydrofuge va ainsi protéger la toiture contre les intempéries, en conservant sa couleur d’origine et en prévenant les fissures. Vous prolongerez ainsi sa durée de vie.
Il existe plusieurs types d’hydrofuge toiture :
Hydrofuge filmogène : ce film durcit en séchant et la pellicule ainsi formée protège la toiture de l’eau et de l’air.
Hydrofuge à effet perlant : ce produit à base d’eau infiltre les zones à protéger. Seuls les pigments et additifs demeurent après l’évaporation de l’eau. Il n’est pas nocif pour l’environnement et son effet perlant est très efficace.
Il existe des produits plus spécifiques, adaptés à certains matériaux de couverture en particulier. Renseignez-vous auprès d’un couvreur pour savoir lequel appliquer sur des tuiles terre cuite, des tuiles béton ou des ardoises.
Le couvreur saura aussi appliquer l’hydrofuge toiture dans les règles de l’art, sans rien oublier de la surface à recouvrir. De plus c’est une opération qui peut s’avérer dangereuse sans expérience et qui nécessite une maîtrise des bons gestes. Le couvreur veille notamment à bien homogénéiser le produit en évitant les coulures lors de la première passe et de la deuxième passe.
La météo est également importante lors de l’application puisque le produit doit pouvoir sécher durant plusieurs heures d’affilée. Au bout de 24 heures, vous pouvez tester l’étanchéité en arrosant la toiture avec un jet d’eau : elle ne doit pas s’infiltrer !
En moyenne, un traitement hydrofuge vous sera facturé entre 16 et 28 euros du mètre carré. Attention aux artisans qui vous proposent des prix trop bas, la qualité de leur service pourrait être médiocre.
Vous souhaitez faire appliquer un traitement hydrofuge sur votre toiture ? N’hésitez pas à consulter un artisan couvreur spécialiste de l’hydrofuge toiture. Il pourra répondre à vos questions et vous proposer un devis.